Reprendre la Terre Sainte




Un minimum de sens historique laisse apparaître que depuis le replis de nos valeureux croisés, la décadence universelle s'étend. Comment Jérusalem peut-elle raisonnablement rester aux mains des apostats déicides juifs et des hérétiques mahométans : c'est un problème crucial ! Le Christ doit se retourner dans son saint Suaire !
Nous espérons vaillamment que se lève à travers l'Europe une jeunesse éclairée et rude ; l'Allemagne avait fait cette tentative… maladroitement… non sur la méthode mais sur l'objectif, prier sous des chênes et courir nus dans les prés, n'importe quoi ! Il fallait reprendre Jérusalem plutôt que de s'allier aux sionistes.
C'est la condition de notre résurrection en tant que peuple : la Croisade.

Mesure XV



Dissoudre le mariage


Bienheureuse Décadence voit d’un très bon œil et non sans une certaine hilarité le coup de rein donné par les apprentis sorciers républicains de gauche, gauche non par opposition à droite mais à l’inverse de l’adresse et de la dextérité, gauche finalement comme mou, tordu et maladroit, sans forme, gauche comme moche… 
Ces personnages mal habillés et ne sachant ni parler ni se tenir, des Monsieur Dimanche tout tirés à quatre épingles, têtes à claques confortablement installées dans les ors des palais de la royauté catholique française, nous pondent des projets tout à fait décadents mais à notre grand désespoir, ni brillants, ni efficaces et n’ayant rien d’esthétique, terriblement à leur image, étriquée façon XIXème siècle, affreux siècle s’il en est... 

Bienheureuse Décadence se fait donc un devoir de leur rappeler que décadence ne rime pas avec médiocrité mais avec panache et joie… 

Mais ne nous attardons pas plus et faisons place en fanfare à la quinzième mesure de Bienheureuse Décadence pour le monde.


Le mariage républicain disparait ; tout ce qu'il recouvrait comme réalité n'étant plus (monogamie, indissolubilité, fidélité, fertilité et cætera). Que quelques-uns choisissent l'engagement de ce qui fut naguère le mariage, ils n'auront plus à le faire sous les frontons républicains et c'est tant mieux.

En effet, à quoi servirait à ceux qui choisissent un mariage vrai, un mariage catholique, un mariage devant le créateur toujours en mouvement, de se mêler au peuple las et laid, aux unions sans lendemain, aux comptes patrimoniaux d'épicier ; oui, à quoi bon ce mariage devant un clown affublé de son écharpe tricolore, mélange de pantin et de Monsieur Loyal : trêve de ce cirque. Que pourrait me chaloir, marié devant Dieu, que la république reconnaisse mon état ; je ne le lui demande pas, qu'elle aille au diable !

Ce n'est d'ailleurs pas bien étonnant que les hordes de sodomites, hérauts de la fête et du kitch veuillent participer à cette pantalonnade républicaine, c'est bien leur genre ! Alors qu'ils se déguisent, s'habillent en blanc et rose, se tiennent par la main, s'embrassent devant M. le Maire mimant un premier baiser, se promettent monts et merveilles, dansent la valse dans une salle des fêtes municipale avant d'aller se faire prendre dans les toilettes par un garçon d'honneur rempli de cocaïne. Oui, c'est bien cela qu'il faut, qu'ils se rendent avec leur chars répandre le stupre et le foutre dans les murs pourris des bâtisses républicaines. Ils témoigneront de l'éclatante réalité donnée à voir à ceux qui ont des yeux. Ce sont nos meilleurs agents, nos alliés, nos fléaux de Dieu, ils sapent ce vieux monde dont ils sont l'atroce reflet. Martyrs modernes, ils vivent dans leur chair l'inhumanité de ce temps.

Tout est dissous, le mariage aussi.





Mesure XIV


Procéder à une désillusion.
Ne plus prendre au sérieux les ténors, les notables, les grandes gueules,  les gourous, les journalistes, les politiques, les économistes bref tous ceux qui veulent faire croire que leur pensée, leur présence sont nécessaires, que sans eux le monde sombrerait dans le chaos. 
Nous appelons, les dents découvertes par un sourire débonnaire, au chaos et à toute les fins, non point pour donner raison à ces spécialistes mais pour démontrer qu'alors la terre tournera encore, l'homme mangera encore, la vie naîtra encore et rien de ce qui constitue la dignité humaine ne sera renié.
Comment peuvent-ils croire qu'ils soient indispensables, quel orgueil les a poussé à cette aberration, quelle civilisation étrange a rendu l'homme si dépendant de ses maîtres ?
Nous avons une autre vision de l'homme et de la communauté. Bien sûr nous croyons au pouvoir, à la hiérarchie mais nous croyons avant cela à l'humilité et à la discrétion. L'arrogance paie toujours son tribut un jour ou l'autre, cela nous le savons, nous regrettons seulement que cette caste de damnés se soit érigée au sommet de ce que nous nommons la réalité éphémère des illusions.
Aussi lorsque nous crions Fin, c'est pour nous réveiller d'une désagréable torpeur.

Mesure XIII

Fin des G 8, 12, 24...


Ordures mondiales, honte, rotures bourgeoises !!! Engeances d'ici et d'ailleurs nous vous casserons la gueule en chantant, l'urgence est d'en finir avec vous ! L'urgence est là.

FIN FIN FIN

Fin de l'ONU
Fin de L'OMS
Fin des droits de l'homme
Fin du FMI
Fin de l'UNESCO
Fin d'un monde, retour à l'Espérance !
Fin des COCHONS !

Grand retour à la barbarie
Retour à la terre
Retour à la pêche et à la cueillette
Progression vers l'homme, sa nature, sa dignité, son avenir
Prière pour tous





Mesure XII


 Fin de la récréation démocratique
 
Nous rejetons tout espoir qui puisse naitre sur les terres pourries de la démocratie. Nous déclarons sans hésitations que rien de ce qui a été bâti sur ce sol marécageux ne tiendra et que aucun de ses fruits n'ai tiré du soleil sa vie mais seulement de la tourbe humaine. On peut nous reprocher d'avoir de la tendresse pour les dictatures militaires, bananières, religieuses, de regarder d'un oeil compatissant les partis uniques, d'avoir de l'admiration pour les théocraties, de révérer les monarchies, mais personne ne pourra nous reprocher d'avoir, un jour tendu le petit doigt pour sauver l'utopie démocratique.
Aussi, légitiment, ce douzième pilier des Mesures de Bienheureuse Décadence pour assoir l'espérance, assume avec joie le rejet de la forme démocratique présentée comme le sommet de la pyramide de l'histoire humaine. Au contraire nous disons avec une légèreté enfantine que la démocratie est une béquille pour les pouvoirs les plus inhumains et qu'elle est une régression pour l'homme.
Certains argueront, de peur que l'on se serve un jour de leur cravate pour les étrangler, des qualités de dialogue ou élective de celle que nous mettons sur la sellette. Ce à quoi nous répondons que rien de bon ne lui appartient en propre, qu'il ne suffit pas d'agglomérer quelques éléments pour faire un ordre, ni quelques idéaux gentils pour faire une cathédrale.



Mesure XI

 Règne de la morale naturelle
  Venons enfin aux faits. Que le règne du plus fort ou du plus armé, du plus bête ou du plus fort, plus beau, plus intelligent et magnanime advienne, ceci est anecdotique. Que la France soit ou ne soit plus, importe marginalement dans la déchéance où nous nageons. C’est cette déchéance qui nie la justice, ce vide qui nous donne raison. Aussi, en position onze, il est tant de proclamer le règne de la morale naturelle ! qu’entendons nous par là ? L’ordre de la nature est cruel mais juste, sinon il serait renversé depuis bien longtemps, il parait évident que pour l’Homme cet Ordre serait apaisant. Au delà des révoltes mystiques, des petites peines, des écroulements, il est temps de placer l’individu face aux évidences, d'empêcher l'Etat d'ouvrir des parachutes à tout vents pour sa propre quiétude. Puisque un jour, il faudra rejoindre le sol.


                  

Mesure X

  Refondation du droit



  La tentation est grande vous l’avez senti de dire finalement, voilà des anarchistes. Laissez-nous ricaner dans notre barbe une minute ! 
Ici, nous proposons d’en finir enfin avec Rome, cet empire n’a que trop duré, c’est l’al-quaïda, la base, et bien coup de savate dans la base. Le droit romain, les us, les coutumes en un mot l’héritage d’une vision du monde de pèquenots de la plaine du Pô ou du Latium, fini, les Renaissances finies aussi. La justice sera rendue par l’ordre du monde et rien de plus, qu’un quidam décide de mettre son bras au service de la justice divine, cela ne regarde que lui et son dieu personnel, voilà tout.
La loi du talion idem, pour un œil un sourire parfois, mais un cheveu peu entraîner la destruction d’une ville, nous trouvons cela juste et équilibré, les humeurs ont du bon et du mauvais.
Le droit c’est le désir de justice et la probité, le non droit l’égoïsme, il n’en a jamais été autrement.

Mesure VIIII

  Précéder les Huns



   Monsieur de la Rochelle disait à la veille de son suicide, j’attend les Huns, d’autres ont ajouté «et le Saint-Esprit». Et bien dans un souci sacré d’accélérer la Parousie nous précédons les huns. Hé-hé, le fléau de Dieu n’est plus à nos portes, il n’est même pas planqué dans les armoires, il est dans nos cœurs suppliciés. La folie barbare est dans le crâne du bourgeois, de l’aristo-ZUP, de l’hyper-cadre, quant aux ouvriers lobotomisés, ils sont devenus nègres. Bref il n’est plus rien à attendre que de laisser aller les bêtes sauvages et leur folie ravageuse…  Comme dit l’adage « on n’est jamais mieux servi que par soi-même ». Les huns peuvent venir ils trouveront une terre brulée.



Mesure VIII

Appeler notre terre « Monde Sauvage ».






Mesure VII

Ouvrir les prisons.

Toute condamnation prononcée par la justice républicaine est déclarée nulle. De fait, les prisons doivent s’ouvrir, tout le monde est libre. Ceux qui ont des comptes à régler avec des détenus, sont libres de le faire comme bon leur semble. Si d’autres ont des comptes à régler avec leur voisin, libre à eux. Le seul risque qu’ils prennent est la capacité de leur victime et des proches de cette dernière à se faire justice eux-mêmes.



Mesure VI

Abolir la loi.



La loi n’est plus. Elle part au feu dans sa totalité. Vous me direz que c’est beaucoup de travail pour en arriver là ! Je vous répondrais que le feu en sera d’autant plus beau, plus long et plus joyeux. D’autre part, si certains veulent s’en inspirer à titre privée, libre à eux.

Mesure V

Faire du territoire une zone libre et franche.



   

Le droit du sol était une loi française qui nous disait que pour être français il suffisait de naître sur le territoire français. Etre français n’a plus de réalité, de fait la notion de territoire français n’a plus aucun sens. Celui qui naît sur ce territoire n’est maintenant rien d’autre que lui-même. C’est déjà tellement le cas que nous avons la désagréable impression de dérouler un long tissu d’évidences.
Les seules frontières que nous connaissons aujourd’hui sont celles des multitudes de propriétés privées. De ceux à qui elles appartiennent, certains seront aptes à les défendre, d’autres non, auquel cas elles changeront de mains. Le territoire qui était la France est ouvert à qui veut l’acquérir ou le conquérir.
Chaque personne est souveraine sur le territoire qui est le sien. Tout être humain de quelques continent qu’il vienne peut revendiquer une parcelle de ce territoire et se donner les moyens de la conquérir.





Mesure IV

Démanteler l’Etat Républicain en détruisant ses symboles.




La constatation que nous faisons, la mort dans l’âme, de la ruine de la France nous a amèné à en déclarer sa fin historique. Cette ruine est le résultat du travail de sape méticuleux et systématique de ceux qui ont apporté la République sur notre terre chrétienne. Le système qu’ils ont mis en place ne pouvait avoir d'autre conséquence que la fin de la France dont nous prenons acte ici. Ils doivent donc prendre conscience qu’ils ont scié la branche sur laquelle ils étaient assis et que trop concentré sur leur infâme besogne, ils n’ont pas pris le soin de semer un nouvel arbre pour leur propre salut et celui de la France (c’est beaucoup trop demander à cette espèce d’homme avide et cupide). Aujourd’hui après trois siècles la conclusion est tragique pour la France et pour eux, ils doivent partir de gré ou de force.
Plus de nation, plus d’état, plus de lois.
Pour ce qui est des palais qu’ils occupent, des biens qu’ils se sont octroyés, de l’argent qu’ils ont amassé sur le dos du bon peuple, du fauteuil confortable sur lequel ils sont avachis avec leur air hautain et condescendent, fauteuil dont le style est sans doute celui d’un Roi de France, tout cela est à prendre. S’ils résistent, ils devront se battre. S’ils gagnent, ils resteront en place, gavés de biens mais sans pouvoir.

Avec l’Etat disparaissent les institutions dont il était garant et l’ensemble de ses prérogatives:

     - Justice
     - Police
     - Armée
     - Education
     - Santé

L’ensemble de la fonction publique est sans travail. 
Le chômage n’existe plus.

Tous ces corps sont dissous.



Mesure III



Supprimer le drapeau et l’hymne. Ne pas les remplacer.

Cette troisième proposition coule d’une source à l’eau claire et limpide. Plus de peuple, plus de pays, plus de nationnalité, plus de drapeau, plus d’hymne. Cette mesure achève donc les deux premières en s'attaquant aux puissants symboles que sont le drapeau et l’hymne.
De plus, nous prenons acte de la dislocation totale du peuple qui se disait français jusqu’à aujourd’hui et sur lequel étaient artificiellement posés ces deux symboles. Nous voyons bien dans quelles occasions ce drapeau et cet hymne sont exaltés, nous voyons qui ils réunissent autour d’eux, nous n’avons donc aucun scrupule à les éliminer.
Les remplacer serait reconnaître l'existence d'un peuple, d'un pays, d'une nation or tout cela est dissout.

Mesure II

Supprimer la nationalité française.

La fin d’un pays est avant tout la fin d’un peuple et derrière d’une civilisation. Or une caste de déracinés sortis des bancs de l’école soigneusement élaborée par leurs pairs a eu raison de tout ce qui faisait que les femmes et les hommes peuplant cette terre se reconnaissaient et se disaient avec fièreté françaises et français.
Cette caste de porcs en tablier a délibérément vendu l’âme millénaire du peuple français aux cochons. Dire qu’ils sont bienveillants, qu’ils se nourrissent d’un idéal de justice, d’égalité et de fraternité, dire qu’ils veulent le bien de la France avant toute chose et que pour cela ils sont prêt a des sacrifices pouvant aller jusqu’au don de leur propre vie serait d’une naïveté impardonnable, c’est simplement se mettre le doigt dans l’œil et se l’enfoncer jusqu’au cul.
Nous affirmons ici que l’objectif secret qu’ils se sont données depuis l'origine est de venir à bout de la France, de la plumer, de la vider de tout ce qu’elle est car ils haïssent l’idée même de pays, de nation, ils haïssent la notion de peuple, ils haissent Dieu lui-même pour cela le mot France leurs arrache la gueule ; nous affirmons donc que tous les actes qu’ils ont posés depuis sont ordonnés à cette fin. Ils peuvent aujourd’hui poser un point final à leur infâme copie dont la perfection fait froid dans le dos et laisse à penser quel maître est le leur.
Plus de France, plus de nationnalité française!

Mesure I

  Déclarer la fin historique de la France.

Plus qu’une déclaration pouvant sortir de l’esprit d’un illuminé quelconque, la fin historique de la France est une constatation que nous faisons le cœur serré. Il est inutile de se voiler la face plus longtemps, s’évertuer à recoller des membres à jamais dispersés et dénaturés au point où ce qu’on appelle France ne ressemble plus à rien aujourd’hui, nous parait être un effort vain et sans lendemain. Le remède est parfois pire que le mal, la ligne rouge est franchie depuis bien longtemps déjà, la France doit se regarder en face et se rendre à l’évidence, elle n’est plus, elle ne recouvre plus aucune réalité. Ainsi par respect pour ce qu’elle fut, fille ainée et fière de l'Eglise, il nous faut donc trancher dans le vif en la déclarant finie, sa fin sera le gage de son éternité.